Conférence de Jean Louis Marçot "Saint-Léger du Ventoux, un si petit village"

le vendredi 16 juillet 2010

Conférences, débats

Jean-Louis Marçot donne une conférence sur le village de Saint-Léger du Ventoux, organisée par la Société de lecture Vallée du Toulourenc.

Né le 10 avril 1950 en Algérie, il vit une enfance heureuse et mouvementée. La fuite en métropole en octobre 1961 s’est apparentée à un exil. Écartelé par ses origines, sa famille, entre deux pays, deux mondes, deux cultures, il découvre dans la philosophie l’art de prendre de la distance. Ses professeurs les plus marquants à la Sorbonne entre 1967 et 1972 sont Elisabeth de Fontenay, Valdimir Jankélévitch et Geneviève Clancy. A cette époque, il s'essaye à beaucoup d'arts. Au lieu de choisir le voie du journalisme ou de la psychanalyse comme il s'y était préparé, il se tourne vers le mouvement révolutionnaire. " Servir le peuple " était le mot d’ordre. C’est sous cet empire qu'il se retrouve dans un centre de tri parisien, en 1974. Après l’échec du mouvement et quelques déboires personnels, il adopte une attitude abstentionniste, persuadé que cette société n’était pas faite pour lui et qu'il n’était pas fait pour elle. Il reste aux PTT - la Poste maintenant -, hors de toute carrière.

Grâce à quoi il peut s'adonner, dans une relative indépendance, à la littérature et aux arts.

Il a avec sa compagne Danielle, un garçon en 1980, Pablo, et une fille en 1984, Lisa-Mai. Excepté les huit années passées en Bretagne, entre 1982 et 1990, dans le vieux Rennes puis en pleine campagne, et un séjour algérien, il a toujours habité Paris ou sa banlieue. Maintenant en retraite, il a pour projet, après son installation à Saint-Léger-du-Ventoux, d'y fonder une galerie d'art et de livres et une école de paysage.

Jean Louis Marçcot est auteur de plusieurs ouvrages dont "La montagne aux oublis" (éditions du Toulourenc), livre consacré à la Montagne de Geine qui surplombe Brantes et la vallée du Toulourenc.

Infos

Brantes - Ecole

Horaire(s): à 21h