Peintures de Jean-François Pierre

du samedi 24 avril au vendredi 28 mai 2010

Expositions

Extrait d' un article du journal Ouest France (Ed° de Nantes)

« Je peins au gré de mes voyages. Je mets en mémoire mes couleurs, les parfums, la tiédeur de l'air, le bruit des feuilles. Je fais quelques croquis. Plus tard, dans mon atelier, je retrouve les sensations épurées » explique Jean-François PIERRE. Pour son bonheur et pour le nôtre, Jean-François PIERRE a le temps de voyager et le temps de peindre. De ses paysages, c’est le mouvement qui entraîne d’abord le regard : celui fougueux des jeunes taureaux camarguais, celui impérieux du mistral dans les peupliers provençaux, et même le mouvement emprisonné des mats de barques après la tempête. « En diagonale, c’est la vie, elle est là dans toutes ces toiles, elle casse la perspective pour faire basculer le paysage, le faire vivre » explique encore Jean-François PIERRE. A l’écouter, on sent qu’il a mis autant de passion et de bonheur à enseigner la peinture dans les écoles des Beaux-arts d’Avignon ou de Saint-Nazaire qu’il en met à préparer ses toiles et à travailler la matière où il va poser ses couleurs.

D’un séjour à Venise, il a capté des images vibrantes, des masques énigmatiques, une atmosphère de fête mystérieuse autant que débridée jaillit de ses rouges et bleus violents et tendres à la fois, de ces silhouettes éclatantes et furtives.

« Je suis un jouisseur de tout ce qui m’entoure » aime à dire Jean-François PIERRE, dont la première grande exposition se situa en 1957 à la Galerie Bourlaouën à Nantes. « J’ai autant aimé les brumes de l‘estuaire de la Loire que les taches éclatantes du Quercy en été ». De ce Quercy, et d’ailleurs, il expose des œuvres très fortes : un carré oblique de tournesol, le jaune acide et violent d’un champ de colza, des croupes arrondies de blés mûrs, tout est vibrations dans les extraordinaires huiles de Jean-François PIERRE.

Infos

Les Thermes-Montbrun les Bains

Horaire(s): Toute la journée sauf le dimanche matin